roum. gâturi GOSIER (~ CAVITÉ INTÉRIEURE DU COU), N.n.pl. 6322
 < Identité + Contiguïté . Croisement . Réfection < 
lt. *guttura GOSIER (~ CAVITÉ INTÉRIEURE DU COU), N.n.pl. 1306
 < Identité . Changement numéral . Stratum < 
lt. guttur GOSIER (~ CAVITÉ INTÉRIEURE DU COU), N.n. 1305
 < Contiguïté . Continuité . Stratum < 
lt. guttur GORGE (~ PARTIE ANTÉRIEURE DU COU), N.n. 6444
slav. glutu BOUCHÉE, § 5174
Documentation: DEX, RDW, DER
Remarques:
Histoire proposée, sans conviction, par le DER, qui mentionne aussi d'autres hypothèses. Le résultat du croisement, gâturi, aurait été interptété comme un pluriel, dont on a par la suite formé un singulier analogue, gât.

Autre(s) unité(s) lexicales concerné(s) par cette remarque:
roum. gât GOSIER (~ CAVITÉ INTÉRIEURE DU COU)

L'etymon lt. guttura se trouve déjà chez Diez, mais pose, à lui seul, des problèmes d'ordre phonologique, résolus si l'on admet un croisement.
Remarque(s) concernant le concept GOSIER (~ CAVITÉ INTÉRIEURE DU COU) :

La repartition des mots français gorge et gosier dans nos désignations de concepts s'explique comme suit: le mot gorge a deux acceptions principales, celles de 'partie antérieure du cou' et de 'cavité intérieure du cou'. Dans cette seconde acception gorge est un synonyme du mot fr. gosier qui, dans la langue commune, n'a pas d'autre sens (on peut faire abstraction de l'usage spécialisé pour désigner le "Tuyau de l'orgue par lequel le vent passe du soufflet dans le porte-vent", cf. TLF, s.v. gosier). Bien que gosier évoque peut-être plus l'association de la nourriture et de la boisson que gorge, ce mot est retenu pour sa monosémie et le mot gorge pour la partie antérieure du cou.
Antécédent direct de:
roum. gât GOSIER (~ CAVITÉ INTÉRIEURE DU COU), N.n. 1087